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Je suis une merde.
Allez vous faire foutre.
Remuons tous ensemble le couteau dans la plaie. Je ne verserai même pas une larme avant ma mort (mentale). Mais plutôt après. Je ne sais rien anticiper. Je suis trop paradoxal pour ne pas rester seul peut être.
Je suis une merde, et je m'en recouvre encore.
Ca y est, je deviens hermétique. Hermétique à la joie et à l'espoir de trouver un jour le bonheur. C'est surement passager. Alors bien sur, on me dira que j'ai pas le droit de me plaindre, je suis riche, en bonne santé, nourri, logé, éduqué, cultivé (encore que...). D'accord, mais toute cette accumulation de matière ne me donne pas entière satisfaction de ma vie.
L'évolution nous a rendu soit-disant "intelligents"... Je n'en crois pas un mot. Nous sommes et resterons les êtres les plus égoïstes et aveugles de toute l'histoire de la Terre. Certaines personnes amalgament bonheur et argent. Cependant non, selon le dicton (poncif) bien connu "L'argent ne fait pas le bonheur". J'en viens malheureusement à avouer qu'il y contibue en ce moment. Et la majorité de la population l'accorde. Même ces "révolutionnaires" qui cherchent à "niké le sistèm" ou qui aspirent à un monde plus juste. Tout le monde veut sa part du gâteau. Personne ne cherche à comprendre pourquoi.
Je ne me dis pas l'Être au dessus de Tous. Ma propre vie est régie par l'argent et la réussite. Et je le constate, impuissant. Lâche comme je suis...Mais ce n'est pas le pire.
Le pire dans tout ça, c'est que petit à petit, ma dernière amare me retenant au bonheur commence à partir. Je ne le veux pas. Je ne voudrais jamais. Mais c'est ce qu'il se passe. Et je reste encore impuissant.
Sale lâche...
Je crois que je suis trop lent pour suivre le Monde. Trop lent pour tout suivre. J'aimerai avoir le pouvoir de ralentir le temps, qu'il se mette à mon rythme.
Je suis l'humain en constante hibernation. Peut-être pour ne pas réagir à ce qui m'entoure.
Tout le monde se demande se qu'il fait là, mais personne ne semble s'arrêter pour réflechir.
Les philosophes peut-être.
Mais je ne suis pas assez logique pour ça.
En tout cas, j'ai encore raté une occasion de réflechir.
En un coup, j'ai reçu un échantillon de ce que je pourrais être.
C'était fort, très fort. Et juste un échantillon.
Je ne me savais pas aussi haineux.
Pour l'instant je dors.
Je suis invisible. Je trouve ça marrant.
Cynique.
Peut être qu'un jour on y fera le ménage sur Terre. Au moins on me retrouvera sous le tas de merde.
Et encore, je n'y suis pas le plus profondement enfoncé.
Je n'ai rien d'autre à dire. C'était déjà trop.